Énigme 1 – Ton début c’est ma fin
La Saint Hygin, soit le vendredi 11 janvier 1895
Solution de l’énigme
En feuilletant les énigmes, la première se distinguait des autres, avec la lettre insérée. C’est donc par là qu’il fallait logiquement commencer. La lettre permettait de comprendre l’histoire et le visuel permettait de localiser la région dans laquelle la chasse allait se dérouler et fournissait également le plan de la cache à partir du repère final. L’interprétation des ces deux éléments était confirmée par la phrase en morse qui donnait: MON TRESOR EST ENTERRE LA. Les deux séries de chiffres écrits à la verticale fournissaient les instructions pour la solution de l’énigme.
Ce qu’il fallait retenir
1. Un nom à noter: MOLARDS-SUR-CHEZ-VILLARD
2. Un point sur la carte: coordonnées 2’508’690/1’161’665
3. Le plan de la cache à garder pour la fin
IS associées à l’énigme
Pas d’IS associée
La résolution en détail
Titre
« Ton début » indique au chasseur que c’est bien par cette énigme qu’il faut commencer. « C’est ma fin » fait référence à la mort de Jean R., donc aussi à la fin du périple. Il fallait comprendre que cette énigme était à la fois le début et la fin de la chasse au trésor. A ce stade l’on pouvait se contenter de retenir le mois de janvier et confirmer que cette énigme était bien la première dans l’ordre des mois.
Visuel
La vue emblématique depuis la Dent de Vaulion sur les lacs de Joux et Brenet posait la cadre géographique de la chasse au trésor au niveau macro, mais fournissait également le plan de détail de la cache, soit une indication de distance à partir d’un repère. Les sapins de part et d’autre situaient la cache dans une combe. Il restait alors à déchiffrer le code morse. A l’endroit cela ne donnait rien. Il fallait penser à le lire en miroir, comme le suggérait le reflet dans le Lac de Joux. De droite à gauche, le code morse donnait: MON TRESOR EST ENTERRE LA, confirmant ainsi le rôle des deux visuels comme indications importantes pour la localisation de la cache.
Texte
Le texte introduisait l’histoire de Jean R. L’utilisation de « Chichevaux » le nom ancien pour la Dent de Vaulion, devait faire comprendre que l’histoire, et donc la chasse, se passait à une époque antérieure à la nôtre. L’on pouvait alors s’attaquer aux 2 séries de chiffres inscrites à la verticale.
6,1,1,1,26,33,1,10,8,21,6,17,4,16
Il s’agissait de compter les nombres dans le texte, un nombre par ligne, puis de lire les lettres isolées du bas vers le haut, et on obtenait l’indication suivante: NOTE LES MOLARDS
JECRISCESLIGNESSACHANTQUILNEMERESTEPLUSBEAUCOUP
DETEMPSAVIVREDANSCESQUELQUESNOTESETCESDESSINSJE
REVELELEMPLACEMENTDEMONTRESORTOUTEMATRISTEVIEJAI
ARPENTELESPENTESDECHICHEVAUXCASSELAPIERRECREUSELA
TERREMAISJAMAISJENAIDEVOILEMESDECOUVERTESILYABIEN
DESANNEESDECAENSECRETJEFISTRANSFORMERMONORENUNE
MONTREUNIQUEPARUNMAITREHORLOGERDUBRASSUSNAYANT
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QUIPRENDRALETEMPSDEMELIREDEDECOUVRIRMACOMBEET
DEMECONSIDERERAUTREMENTQUECOMMEUNVIEUXFOUSAURA
MECOMPRENDRECELLECIDEMAINOUDANSUNSIECLEPOURRA
ACCEDERAMAFORTUNELOEUVREDETOUTEUNEVIE
5,53,45,3,14,00,63,64
Il s’agissait de lire la seconde série de chiffres à l’envers (comme le code morse) en remplaçant 14 par N et 5 par E pour obtenir les coordonnées suivantes: 46°36’00″N 3°54’35″E
Il s’agissait de coordonnées par rapport au Méridien de Paris, encore en usage sur les cartes à l’époque de Jean R.. Pour obtenir des coordonnées par rapport au Méridien de Greenwich il suffisait d’ajouter 2°20’14″E, ce qui donnait 46°36’00″N 6°14’49″E à convertir en coordonnées du système suisse, soit 2’508’690/1’161’665 à reporter sur la carte.
Rappel de la solution
1. Un nom à noter: MOLARDS-SUR-CHEZ-VILLARD
2. Un point sur la carte: coordonnées 2’508’690/1’161’665
3. Le plan de la cache à garder pour la fin
Pièges/fausses pistes
- Dans les dates, il y avait un piège en vue de la fin de la chasse : le fait que la lettre du début soit « ajoutée » devait faire penser au fait que celle-ci était postérieure aux notes et dessins du carnet.
- Le visuel pouvait laisser penser que la contremarque était cachée sur la Dent de Vaulion
- La mention « 220m. » pouvait faire croire qu’il s’agissait d’une indication en mètres
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